COMMUNIQUE DE PRESSE - Alain Bruneel, Député Communiste du Nord.
Agnès BUZYN vient de démissionner. C’est irrespectueux pour le personnel hospitalier et les citoyens qui se battent depuis de nombreux mois pour obtenir des moyens humains et matériels pour l’hôpital public.
Le nom de son successeur n’est pas une grande surprise. Le départ d’Agnès BUZYN aurait pu être l’occasion pour le Gouvernement d’envoyer un message d’apaisement à l’attention du personnel hospitalier en grande souffrance.
A un choix pacifié, le Gouvernement préfère opter pour Olivier VERAN. Ce choix ne laisse pas présager d’amélioration dans le futur. Le nouveau Ministre de la Santé a été une véritable cheville ouvrière des 3 derniers budgets austéritaires de la Sécurité Sociale, demandant plus de 3 milliards d’économies sur le dos des hôpitaux.
C’est aussi Olivier VERAN qui avait proposé de remplacer le terme de « Sécurité sociale » de la Constitution en « protection sociale ». Un seul mot de différence, mais un tsunami dans l’institution que représente notre modèle social français.
Puisque le nouveau Ministre de la santé a déclaré ce matin que fort de sa connaissance et de son amour pour l’hôpital public, « il avait très très envie de prendre ce dossier à bras le corps », je lui réponds « chiche ! » Monsieur le Ministre, écoutez ce personnel en souffrance qui ne cesse de s’exprimer depuis plus d’un an. Dans l’hémicycle, mettez à l’ordre du jour la proposition de loi des parlementaires communistes « mesures d’urgence pour la santé et les hôpitaux » co-écrite avec les personnels soignants et les syndicats.
Alain BRUNEEL, Député communiste du Nord