Alain Bruneel

Travail parlementaire

Gratuité des transports

En marche méprise la jeunesse

La majorité parlementaire n’a pas voulu débattre des articles de ma proposition de loi sur la gratuité des transports. Une motion de rejet préalable a été déposée en prétextant que ce serait « trop tôt », ou « trop cher ».

Ces arguments sont insupportables.

D’une part, le rôle d’un député est de faire la loi. Notre parlement ne peut se résoudre à devenir une simple chambre d’enregistrement des volontés présidentielles. Nous ne pouvons-nous résoudre à suivre purement et simplement le calendrier dicté par l’exécutif.

La méfiance, voire la défiance systématique de la majorité vis-à-vis de toutes les initiatives parlementaires est une vraie entorse à notre fonctionnement Républicain.

D’autre part, comment comprendre les arguments sur le coût trop élevé de cette mesure nécessaire alors que le budget voté par la majorité de cet hémicycle vient d’exonérer les grandes fortunes de payer l’ISF et de voter une succession de cadeaux fiscaux pour les plus riches de notre pays  ?

C’est un mépris de la jeunesse et un non respect de la démocratie  !