Alain Bruneel

Travail parlementaire

Communiqué sur l’arrestation de Carlos GHOSN

#COMMUNIQUÉ

Alain Bruneel, Député du Nord

Arrestation de Carlos GHOSN  : une preuve flagrante de la violence de la lutte des classes  !

En début de semaine, le PDG de Renault Nissan a été arrêté à Tokyo pour sous-évaluation de sa rémunération.

Une fois de plus, ce sont les mêmes grandes fortunes qui tentent de s’exonérer de l’impôt en trichant avec la fraude fiscale et qui demandent également des efforts aux salariés au nom de la compétitivité.

Cela démontre bien que les vrais tricheurs ne sont pas à chercher à pôle emploi ou à la CAF mais bien au sommet des grandes entreprises.

Carlos GHOSN n’en avait surement pas assez avec sa rémunération annuelle de 15 millions d’euros équivalente à 41 000€ par jour, week-end compris. Une fortune qui s’est construite sur la sueur des travailleurs d’un groupe désormais riche à milliards et dont les salariés sont pourtant soumis à une politique de « modération salariale ».

En janvier dernier, j’interrogeais à l’Assemblée nationale le PDG du groupe Renault en lui posant la question suivante  : « Comment expliquer que dans une entreprise qui n’a jamais fait autant de bénéfices, cela se traduit par moins d’emplois, moins de salaires et plus de précarité  ? » Évidemment, aucune réponse n’a été apportée.

Au-delà de l’arrestation de Carlos GHOSN, ces inégalités et cette violence sociale sont le symbole d’un système qui fait l’extrême richesse d’une minorité d’actionnaires au détriment de la majorité des travailleurs.
Ce n’est donc pas un changement de tête dont ont besoin les salariés du groupe mais bien d’un changement de politique et d’une meilleure répartition des richesses.
A court terme il est en tout cas inenvisageable que ce soit les petites mains qui payent les pots cassés des magouilles du PDG. A Renault comme ailleurs, l’argent existe et il est temps de le partager  !

Sin-le-Noble, le 23 Novembre 2018

Contact PRESSE  : 06 72 60 10 82 – alain.bruneel5916@gmail.com

En photo, les parlementaires communistes à l’écoute des syndicalistes de Renault DOUAI.