Alain Bruneel

Sur le terrain

Vie associative : rencontre avec le Sous-Préfet

Vendredi 12 octobre 2018, une centaine de responsables associatifs étaient réunis à mon invitation à la salle des fêtes de Lewarde pour faire le point sur les problèmes et les aspirations du monde associatif. Le Sous-Préfet était présent pour répondre à certaines interpellations.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, plusieurs signaux inquiétants ont été envoyés au monde associatif. Absence de Ministre ou de Secrétaire d’Etat à la vie associative, suppression de l’enveloppe de la réserve parlementaire, baisse des crédits « politique de la ville » et du budget jeunesse et sport, cure d’austérité de 13 milliards imposée aux collectivités qui va impacter les subventions aux associations…

La baisse drastique des contrats aidés a également de graves répercussions. Ces coups durs successifs, conjugués au recul de l’état et des services publics sur les territoires, risquent d’abîmer fortement la vie sociale et communale.

Malgré l’engagement, l’implication quotidienne et l’action citoyenne des nombreux responsables associatifs, le dynamisme de la vie locale souffre des politiques d’austérité.

Élu de terrain, je mesure à quel point l’effritement des subventions publiques et la lourdeur des procédures administratives peuvent compliquer le quotidien, les actions, les projets.

Après plusieurs rencontres des acteurs de la vie associative du Douaisis, nous avons décidé d’inviter le Sous-Préfet pour lui porter les revendications et les interrogations du secteur. Premier représentant de l’Etat dans notre arrondissement, il a su nous indiquer les possibilités existantes sans renier les réels soucis qui se posent.

Le Gouvernement et la majorité doivent débloquer des moyens pour le secteur associatif.

Nous ne pouvons accepter plus longtemps cette course effrénée à la subvention qui prend le pas sur les projets associatifs, nous ne pouvons tolérer la mise en concurrence des structures dans un contexte marqué par la pénurie budgétaire alors que des moyens colossaux existent.
Les associations doivent réclamer des moyens à la hauteur.

A lire également (et à regarder)  : mon intervention sur le sujet à l’Assemblée nationale.